Vous avez moins de 30 ans et vous vous demandez comment investir votre argent ? Des placements adaptés existent pour que vous puissiez commencer sereinement à mettre de l’argent de côté.
Un projet d’épargne s’anticipe sur le long terme, pour préparer votre avenir, pour préparer demain. Alors, investir son argent quand on est jeune, comment ça marche ?
Pourquoi investir quand on est jeune ?
Une grande majorité de jeunes choisissent d’épargner via 1 ou plusieurs investissements. Les raisons de ce changement de comportement sont les suivantes :
- Les jeunes sont plus conscients des risques relatifs à la stabilité financière à travers les effets de la pandémie ;
- Ils ont plus facilement accès aux formations sur l’investissement, en particulier grâce aux technologies de l’information et à Internet ;
- Ils disposent d’outils qui facilitent leur accès à l’épargne.
Plusieurs bonnes raisons justifient ainsi le choix d’investir tôt. Savoir épargner dès le début de votre vie active vous aide à vous prémunir des aléas de la vie. Il vous est aussi possible de penser dès à présent à l’achat d’un bien immobilier, et de prendre de l’avance sur votre projet de retraite.
Ce projet peut prendre la forme d’un Plan d’épargne retraite, par exemple. L’argent placé sur ce contrat est bloqué jusqu’à la retraite, tout en permettant des déblocages anticipés.
Dans tous les cas, votre effort d’épargne est moindre car il est lissé sur un temps plus long. C’est bien l’un des atouts d’investir jeune.
Commencer à investir tôt dans la vie est une décision pleine d’avantages :
- Vous pouvez investir avec un petit capital de départ ;
- Vous disposez d’un temps beaucoup plus long pour réaliser des investissements et épargner - avoir une longueur d’avance est toujours une bonne chose ;
- Plusieurs moyens de financement sont à votre disposition pour réaliser votre projet ;
- Investir sur le long terme via différents placements permet de lisser les risques et la volatilité des marchés financiers, tout en réduisant l’effort d’épargne ;
- Certains investissements peuvent générer des intérêts ou des revenus qui viennent s’ajouter à votre capital (principalement sur l’assurance vie).
Épargner jeune pour préparer sa retraite
Il est toujours préférable de commencer à épargner le plus tôt possible pour réaliser vos projets de retraite. Parce que demain se prépare aujourd’hui, vous devez vous pencher sur la question du financement de votre retraite. Cela passe notamment par l’épargne, et en la matière, vous avez l’embarras du choix. De l’épargne salariale à l’assurance vie en passant par le PEA (Plan d’épargne en actions), le PER (Plan d’épargne retraite) ou encore la SCPI (Société civile de placement immobilier), divers moyens sont à votre disposition.
Où investir quand on s’y prend tôt ?
Si les avantages d’investir quand on est jeune sont certains, vous devez être vigilant dans vos choix d’investissement. Plusieurs possibilités s’offrent à vous, en fonction de votre situation personnelle, de votre objectif et de votre profil d’investisseur. Que vous cherchiez la performance ou des revenus stables, 1 ou plusieurs de placements présentés ci-après pourraient vous convenir.
Investir dans un PEL
Si vous optez pour l’investissement immobilier, le plan épargne logement peut être un bon choix au vu des avantages qu’il offre. Quand vous souscrivez un PEL, vous mettez de l’argent de côté chaque mois, pendant une période qui va de 4 à 15 ans. Pour cela, vous devez garder vos fonds sur votre compte pendant au moins 4 ans sous peine de fermeture du PEL. Obtenez plus de détails sur Ma Banque.
Investir dans un bien immobilier à petit budget
Contrairement aux idées reçues, un projet d’investissement immobilier est possible quand on est jeune. Même si vous ne faites pas encore preuve d’une situation financière solide au début de votre vie active, l’obtention d’un prêt immobilier peut s’envisager.
Vous pouvez ainsi investir dans un appartement, une maison, un parking ou un garage. Ces 2 derniers types d’investissement demandent moins de capital que les premiers, car quelques milliers d’euros suffisent. Cet achat pourra, par la suite, vous servir d’investissement de base pour un futur placement immobilier de plus grande envergure. En effet, vous pourrez le revendre et réinvestir l’argent dans un projet plus important.
Investir dans une SCPI pour débuter dans l’immobilier
La SCPI (Société civile de placement immobilier) est un investissement de type pierre-papier. Vous pouvez acquérir 1 ou plusieurs parts de SCPI, qui investira l’ensemble des sommes en achetant des biens immobiliers dans des secteurs et zones géographiques diverses dans un objectif de location. Les revenus de la SCPI sont générés par l’activité locative des immeubles détenus par la SCPI. L’horizon d’investissement recommandé pour ce type d’investissement est de minimum 10 ans.
Ce type d’investissement permet d’investir en immobilier en engageant des sommes moins importantes qu’un achat direct. En effet, avec une somme comprise entre 200 € et 5 000 € ou à partir de 200 €, vous pouvez devenir investisseur et percevoir les éventuels revenus générés par la location des biens. Même si certains supports immobiliers préfèrent capitaliser les revenus en les réinvestissant directement. Le potentiel de rendement peut s’avérer intéressant. Certains assureurs vous proposent même d’investir dans des SCPI dans le cadre fiscal avantageux de l’assurance-vie.
L’un des avantages de la SCPI est qu’elle s’occupe de tout. En effet, la société de gestion gère et acquiert un patrimoine immobilier locatif et s’occupe de la gestion des biens : recherche de locataires, gestion des travaux et charges d’entretien, en contrepartie de frais de gestion.
Les risques de la SCPI sont les suivants :
- Risque de perte en capital : le capital investi dans la SCPI n’est pas garanti ;
- Revenus non garantis : le versement des revenus potentiels n’est pas garanti et peut évoluer de manière aléatoire, à la hausse comme à la baisse, en fonction notamment des conditions de location des immeubles, du niveau de loyer et du taux de vacance. La SCPI peut avoir recours à l’endettement dans la limite de l’autorisation donnée par l’assemblée générale ; en cas de recours à l’endettement le risque de perte de votre capital serait accru ;
- Placement peu liquide* : la société de gestion ne peut garantir ni le retrait, ni la vente des parts, ni leur remboursement. Le délai de retrait (vente) des parts dépend de l’existence de nouvelles souscriptions ;
*qui parle de la vente / retrait des parts (propre aux SCPI) - La valorisation des immeubles détenus par la SCPI peut être impactée défavorablement par les variations du marché immobilier.
L’accession à la propriété immobilière
Les banques peuvent accorder un prêt immobilier à des jeunes de 30 ans, mais qui peuvent prouver que leur situation financière est stable. En effet, les organismes prêteurs ont besoin d’être rassurés sur la capacité de remboursement de l’emprunteur.
Pour un jeune, l’achat d’un bien immobilier permet aussi de préparer l’avenir financièrement et de se constituer un patrimoine dès le début de sa vie active. Des dispositifs ont été mis en place pour vous faciliter l’accès à la propriété immobilière en tant que primo-accédant. Parmi eux figurent la prime de l’État, le prêt à taux 0 et le prêt à l’accession sociale. Ces 2 derniers dispositifs peuvent en outre être cumulés, et vous pouvez aussi bénéficier des mécanismes de défiscalisation immobilière. Loi Pinel, LMNP (Location meublée non professionnelle), loi Denormandie, entre autres, facilitent votre accès à l’investissement locatif grâce aux avantages fiscaux qu’ils offrent. Néanmoins, vous devez être conscient de l’aspect à long terme de ce type d’investissement, sans oublier les charges relatives à l’emprunt bancaire.
Pour connaître les opportunités offertes par votre investissement immobilier, utilisez des simulateurs en ligne qui permettent d’estimer par exemple la rentabilité locative. Ils sont aussi utiles pour déterminer les montants de vos mensualités ainsi que la durée du remboursement. Bien informés, vous abordez votre projet d’épargne avec l’esprit plus serein. N’hésitez pas à vous rapprocher de Ma Banque pour en savoir davantage.
Pensez aussi à vous informer sur le tensiomètre locatif de la localité où vous investissez dans l’immobilier à votre jeune âge. Cet outil vous donne notamment des indications sur l’importance de la demande locative.
Choisir le financement participatif ou le crowdfunding immobilier
Avec le financement participatif, le ticket d’entrée dans l’investissement immobilier est encore plus accessible pour un jeune. En effet, la somme minimum nécessaire se situe autour de 1 000 €. En outre, puisque les revenus issus des valeurs immobilières sont classés dans la catégorie « mobilier », vous pouvez bénéficier de certains avantages fiscaux.
Ce type d’épargne peut cependant présenter un risque, essentiellement lié à la perte totale ou partielle du capital en cas de défaut du promoteur immobilier (explosion des coûts des travaux, etc.).
Choisir l’assurance vie
Que ce soit à court, moyen ou long terme, l’assurance vie est un choix pertinent. Elle présente plusieurs avantages.
Les avantages de l’assurance vie
L’assurance vie est un produit très souple. L’argent placé est disponible à tout moment. Vous avez la possibilité de retirer des fonds, car votre capital n’est pas bloqué. En outre, l’assurance vie est appréciée pour le fait que son plafond n’a pas de limite. De plus, elle offre un avantage fiscal après 8 ans de détention et permet d’investir sur des supports avec des potentiels de rendements risqués mais élevés.
Comment investir dans l’assurance vie ?
L’assurance vie vous offre différentes possibilités d’investissement (fonds en euros, unités de compte). Les contrats d’assurance vie dits « multisupports » vous permettent d’investir sur ces 2 types de supports.
Le fonds en euros est un support d’investissement géré par l’assureur et dont les sommes versées sont garanties à tout moment. Chaque année, l’assureur peut décider de verser des intérêts (on parle alors de participation aux bénéfices) qui sont capitalisés.
Les unités de compte sont des supports d’investissement qui peuvent être proposés dans un contrat d’assurance vie. Ils sont majoritairement composés de parts d’OPC, d’actions et d’obligation, ainsi que de supports immobiliers (tels que les OPCI, les SCPI, les SCI, etc.).
Si vous avez un profil de risque dynamique ou très dynamique, épargner dans un support en unités de compte est idéal. Celles-ci suivent les évolutions des marchés financiers. En revanche, les fonds en euro procurent plus de stabilité si vous souhaitez sécuriser votre capital.
Votre profil sera ainsi déterminant dans le choix du support d’investissement.
Ouvrir un plan d’épargne en actions ou PEA
Le PEA est un compte-titres par le biais duquel vous investissez dans des actions européennes et françaises. Il s’agit d’une épargne à long terme qui convient parfaitement à une personne jeune. Un PEA vous permet aussi d’investir dans des ETF (Exchange Traded Fund) si vous avez des connaissances en la matière.
Notez que les retraits ne sont possibles qu’après 8 ans d’épargne. Le plafond d'un PEA s’élève à 150 000 €.
Ce type d’investissement est à considérer avec précaution, car il peut présenter des risques. Si vous recherchez la sécurité plus que la rentabilité, il est préférable de choisir une autre option.
Ouvrir un plan d’épargne retraite ou PER
Le PER vous permet d’épargner pendant une longue période. Ce type d’investissement convient ainsi aux jeunes. Le PER vous offre en outre la possibilité d’épargner jusqu’à 10 % de vos gains professionnels qui pourront être déduits de votre revenu imposable. Des cas de déblocage anticipé existent, mais l’investissement dans le PER a pour but principal de financer sa retraite.
Le PER se décliné en 1 version individuelle (PER Individuel) et 2 versions collectives (PER Collectif et PER Obligatoire).
Les versements sur le PER sont répartis sur 3 compartiments en fonction de leur origine :
- Compartiment n°1: les versements volontaires effectués par l’assuré ;
- Compartiment n°2: les versements issus de jours de repos ou d’un CET, participation, intéressement et abondement ;
- Compartiment n°3: les versements obligatoires effectués par l’entreprise et le cas échéant par les assurés.
Le PERIN
Le PERIN ou Plan d’Épargne Retraite Individuel peut venir en complément d’un autre contrat d’épargne et être souscrit individuellement.
L’épargne déposée sur le PERIN est déduite du revenu imposable mais selon un plafond. Cette épargne est bloquée jusqu’à l’âge légal de la retraite ou jusqu’à la date de liquidation de vos droits dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse. Toutefois, avant la retraite, vous pouvez, dans des situations exceptionnelles, récupérer une partie ou la totalité des sommes épargnées.
Par ailleurs, au moment du départ à la retraite, le PERIN offre une grande souplesse puisqu’à terme, vous pouvez récupérer les sommes sous forme de capital ou de rente viagère.
Le PERO
Le PERO ou Plan d’Épargne Retraite d’Entreprise Obligatoire est un dispositif d’épargne-retraite ouvert par un employeur à tous ses salariés ou à une catégorie d’entre eux. L’employeur s’engage à effectuer des versements obligatoires périodiques. Ces versements obligatoires peuvent être intégralement financés par l’employeur ou bien être financés par l’employeur et le salarié.
Le PERO succède à l’ancien dispositif « Article 83 » (ou PER Entreprises).
Comme les autres PER, le PERO se compose de 3 compartiments qui sont alimentés par :
- les versements obligatoires versés par l’employeur (ces versements pouvant, si le dispositif le prévoit, être cofinancés par les salariés) . Il s’agit du compartiment n°3 ;
- sous conditions, la participation et l’intéressement (hors abondement) ainsi que des droits issus du compte-épargne temps (CET), s'il y en a un, ou, à défaut de CET, de jours de repos non pris, dans la limite de 10 par an. Il s’agit du compartiment n°2 ;
- les versements volontaires effectués par le salarié. Il s’agit du compartiment n°1. Les versements volontaires sont déductibles du revenu imposable. Toutefois, il est possible de renoncer à cette déductibilité fiscale à l’entrée lors du versement, pour bénéficier d’une fiscalité atténuée à la sortie.
Le PERCOL ou PERECO
Le PERECO aussi appelé PERCOL, ou Plan d’Épargne Retraite d’Entreprise Collectif, est un produit d’épargne retraite qui peut être proposé par les entreprises à leurs salariés. Il porte le nom de dispositif d’épargne salariale car il a vocation à recevoir les sommes issues de l’épargne salariale. Vous pouvez, en effet, affecter votre intéressement, participation et abondement éventuel sur le PERECO. Vous pouvez également effectuer des versements volontaires (qui sont déductibles de votre revenu imposable, sauf si vous renoncez à cette déductibilité lors du versement) ainsi que des versements de droits issus du compte-épargne temps (CET), s'il en existe un dans votre entreprise, ou, à défaut, de jours de repos non pris, dans la limite de 10 par an. Certaines entreprises réalisent des versements en complément des sommes investies par ses salariés sur le PERECO, ceci afin de les encourager dans leur effort d’épargne en vue la retraite. Cette aide financière facultative de l’employeur se dénomme « abondement ».
Le PERECO succède à l’ancien Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO).
Opter pour un compte-titres ordinaire
Avec un CTO (compte-titres ordinaire), vous investissez au-delà des frontières françaises et européennes pour répartir les risques. Grâce à ce type d’investissement, vous vous constituez un patrimoine sur le long terme et selon vos possibilités. Néanmoins, le compte titres ordinaire est exempt d’avantage fiscal et n’a pas de plafonnement. A noter : comme le PEA, il présente plus de risque, de même que le PERIN et l’assurance vie quand on investit dans des UC.
Opter pour les livrets bancaires
Si vous avez moins de 25 ans, vous pouvez opter pour le livret jeune. Les livrets bancaires offrent des avantages fiscaux certains, étant exonérés de prélèvements sociaux et d’impôt sur le revenu. En outre, vous pouvez retirer de l’argent sur votre livret. Néanmoins, vous devez respecter la règle des quinzaines selon lesquelles les retraits ne peuvent se faire que tous les 1ers et les 16 du mois.
Les livrets d’épargne comme le livret A ou le LDDS (Livret de développement durable et solidaire), par exemple, sont utiles pour se constituer une épargne dite de précaution pour prévoir l’avenir.
- Le livret A offre 3 % de rendement depuis le 1er février 2023 et est plafonné à 22 950 €.
- Le LDDS, quant à lui, offre également 3 % de rendement, mais avec un plafonnement à 12 000 €.
- Le livret jeune offre aussi 3 % de rendement depuis le 1er février 2023. Il est réservé aux 12 à 25 ans. Son plafond est de 1600 €.
- Le Livret d’épargne populaire (LEP) s’avère plus rentable avec 5 % à partir du 1er février 2024, et il est plafonné à 10 000 €. En outre, il n’est pas ouvert aux personnes qui perçoivent plus de 20 000 € de revenus nets par an.
Créez votre propre entreprise
Devenir entrepreneur avant 30 ou même 25 ans, c’est tout à fait possible. Sous le statut de microentreprise (entreprise individuelle), vous créez votre propre société rapidement et avec peu d’argent. Des outils gratuits en ligne sont à votre disposition pour faciliter vos démarches et vous aider à vous lancer.
Ce type d’entreprise présente l’avantage d’être accessible, parce que vous la créez avec peu de budget, voire sans apport financier.
La création de votre microentreprise peut se faire en parallèle de vos études. Pour réaliser votre projet, plusieurs possibilités de financement sont disponibles, comme les prêts d’honneur et bien sûr, le crédit bancaire. Les prêts d’honneur désignent un crédit à taux zéro et octroyé uniquement en vue de financer un projet personnel, la création ou la reprise d’une entreprise.
Comment investir quand on est jeune ?
Investir quand on est jeune, c’est mettre de l’argent de côté, épargner, et vous constituer une somme confortable à long terme. Épargner, c’est aussi atteindre plus facilement vos objectifs dans le futur, par exemple pour créer votre entreprise ou devenir propriétaire. Si le choix est vaste en termes de support d’épargne, vous devez adopter les bonnes stratégies et astuces. Toutefois, il est important de bien s’informer.
Voici des astuces :
- Obtenez de l’aide et des conseils avant de commencer ;
- Évitez de vous lancer dans un investissement que vous ne comprenez pas ;
- Commencez à épargner le plus tôt possible ;
- Gardez à l’esprit que chaque investissement présente un risque au même titre que le bénéfice qu’il peut vous apporter ;
- Pensez à diversifier autant que possible vos investissements ce qui réduira les risques de pertes de capital ;
- Ignorez les offres prometteuses qui ne vous apportent généralement pas ce que vous espérez ;
- Mettez de l’argent de côté chaque mois dans la mesure du possible.
Quelles sommes épargner quand on est jeune ?
Il peut être intéressant de définir un objectif d’épargne mensuel. De ce montant dépendra votre capacité à préparer votre avenir et faire face aux aléas de la vie.
Sachez toutefois que même avec une petite somme, vous pouvez commencer à faire des économies.
Les moyens d’épargner varient en fonction de la tranche d’âge, car les revenus et les charges ne sont pas les mêmes. De plus, il est possible d’épargner une petite somme tous les mois et/ou d’investir une somme plus importante, en une seule fois.
Il peut ainsi être intéressant de connaître le type d’épargne le plus approprié selon votre âge et du montant à investir.
Où investir son argent à 17 ans ?
Un jeune de 17 ans dispose du Livret jeune qui s’adresse aux 12 – 25 ans. Proposé par les banques, ce livret est exonéré d’impôt et de prélèvements sociaux, mais son plafond est limité à 1 600 €.
Les mineurs peuvent également avoir un contrat d’assurance vie. Cependant, l’un des parents doit ouvrir ce qu’on appelle un compte de garde et être le dépositaire.
Où investir son argent à 18 ans ?
L’âge de la majorité, c’est aussi celui des études. Les dépenses liées sont assez conséquentes et pour un jeune de 18 ans, économiser de l’argent paraît souvent compliqué. Mais, pour ceux qui peuvent se permettre de mettre une petite somme de côté chaque mois l’assurance vie, le livret jeune, par exemple, sont bien adaptés.
Quel placement pour un jeune de 20 ans ?
Un jeune de 20 ans touche des revenus qui peuvent être irréguliers ou instables. Ils sont dépensés pour des besoins courants comme le logement, la nourriture, les déplacements, les études. Épargner s’avère alors moins facile, mais avec des petites sommes, il est possible de commencer à mettre de l’argent de côté.
Les bons conseils pour investir quand on est jeune
Que ce soit en bourse, dans l’immobilier ou encore dans un plan d’épargne retraite, investir quand on est jeune nécessite quelques précautions. Commencez par déterminer quel montant mensuel vous souhaitez mettre de côté. Etablissez également votre profil d’investisseur avec votre conseiller qui vous permettra d’accéder à des produits d’épargne adaptés.
Cela vous amène à réaliser une épargne de précaution pour être réactif en cas de coup dur. « On ne met pas tous ses œufs dans le même panier » ! Cette expression de nos grands-parents a tout son sens en matière d’épargne. En clair, vous devez diversifier vos placements autant que faire se peut. De cette manière, vous répartissez les risques et vous serez moins impacté. C’est pourquoi il est conseillé d’investir dans plusieurs supports à la fois, en bourse, dans l’immobilier, etc.
Gardez aussi à l’esprit que vous devez mettre de côté uniquement ce dont vous n’avez pas besoin dans l’immédiat ou à moyen terme Vous pouvez investir dans des placements sans risque, où l’argent peut aussi être débloqué sans condition, sans frais et sans délai.
Les produits présentés dans cet article supportent des frais (de gestion, d’acquisition, etc.).